Le chef-d’œuvre de Tarantino dans sa version longue attendue par les fans, tandis que Call Me Winston célèbre sa bande-son mythique sur scène
Vingt ans après sa sortie initiale en deux volumes, Kill Bill s’apprête à reconquérir les salles américaines dans une version intégrale tant espérée. Cette nouvelle présentation réunit enfin les aventures sanglantes de la Mariée dans un seul film-fleuve, offrant aux spectateurs l’expérience immersive que Quentin Tarantino avait originellement imaginée.
L’annonce ravive les discussions autour de la marque de fabrique du réalisateur : son usage magistral de la musique. Dans Kill Bill, chaque morceau est une arme narrative. Des guitares acérées de l’Ironside Theme aux envolées soul de The 5,6,7,8’s, Tarantino transforme la bande-son en personnage à part entière. Cette approche musicale singulière traverse toute sa filmographie, de Reservoir Dogs à Once Upon a Time in Hollywood.
L’orchestre Call Me Winston a bien compris cette dimension essentielle. Cette formation de dix musiciens et chanteurs, qui sévit sur la Côte d’Azur entre Monaco et Nice, a fait de l’univers tarantinien sa spécialité. Leur concept ? Recréer en concert l’univers sonore du réalisateur avec une énergie collective survoltée. Sur scène, ils revisitent les morceaux cultes qui ont ponctué les scènes mythiques : l’explosion surf-rock de Pulp Fiction, les rythmes funky de Jackie Brown, les nappes western de Django Unchained. Une célébration live qui prouve que la musique chez Tarantino n’est jamais un simple accompagnement, mais l’âme même de son cinéma.
Kill Bill : The Whole Bloody Affair – Sortie prévue en 2026 dans certaines salles américaines.